Un logement vide est souvent perçu comme une cible facile. Chaque année, en France, de nombreux propriétaires se retrouvent confrontés à la mésaventure du squat : leur bien est occupé sans autorisation, parfois avec des dégâts à la clé, et surtout de longues procédures pour récupérer les lieux. Pourtant, quelques bons réflexes peuvent éviter bien des soucis.
En bref
Un logement vide attire les convoitises. Entre les systèmes de sécurité, la surveillance humaine et les démarches administratives, les solutions existent pour prévenir le squat. L’anticipation reste votre meilleur atout.
Quels réflexes adopter pour éviter un squat ?
Bien fermer, simuler une présence (lumières, courrier, passages réguliers), impliquer le voisinage, installer une alarme. Rien n’est infaillible, mais ces actions freinent beaucoup les tentatives.
Quel délai pour expulser un squatteur ?
En procédure administrative : sous 72h si déclenchée dans les 48h. Sinon, comptez en moyenne 2 à 4 mois, sauf pendant la trêve hivernale (1er novembre au 31 mars).
Ce que dit la loi sur le squat
S’installer chez quelqu’un sans son accord est une infraction. L’article 226-4 du Code pénal1 considère comme délictueux le fait de pénétrer ou de se maintenir dans le domicile d’autrui par la force ou la ruse.
La loi « anti-squat » de juillet 20232 a renforcé les droits des propriétaires, notamment en permettant une expulsion plus rapide dès lors que l’infraction est constatée par un officier de police judiciaire.
Renforcer la sécurité du bien
Avant tout, mieux vaut rendre l’accès au logement difficile :
- Porte blindée, serrure multipoints : un indispensable pour ralentir toute intrusion.
- Volets solides et fermetures sûres sur toutes les ouvertures, y compris les accès secondaires (garage, cave).
- Porte certifiée anti-intrusion : les modèles de chez ZeroSquat, par exemple, offrent un bon compromis entre esthétique et robustesse.
Portes anti-intrusion certifiées
L’installation d’une porte anti-intrusion certifiée représente une barrière physique dissuasive très efficace. Les modèles proposés par ZeroSquat allient robustesse, design et haute performance contre les tentatives d’effraction. Grâce à des matériaux résistants, une structure renforcée et des serrures multipoints certifiées, ces portes apportent un niveau de sécurité bien supérieur à une porte standard.




Surveillance et présence : des détails qui comptent
L’idée est simple : montrer que le logement est surveillé.
- Installez une alarme connectée, visible, et des caméras.
- Faites vivre les lieux : lumières à minuterie, courrier relevé, ou même occupation temporaire (location courte durée, gardiennage).
- Parlez-en aux voisins. Un voisinage vigilant est souvent le meilleur des systèmes d’alerte.
Bien s’assurer, c’est aussi prévoir
Le squat correspond à une occupation illégale d’un bien immobilier, distincte d’un vol, et généralement non couverte par une assurance multirisque habitation classique.
Il n’existe pas de garantie spécifique contre ce risque, mais il est conseillé de souscrire une protection juridique pour bénéficier d’un accompagnement juridique et de la prise en charge éventuelle des frais liés à la procédure d’expulsion
Les bons gestes administratifs
- Déclarez la vacance du logement auprès des autorités locales pour une vigilance renforcée.
- Coupez les services publics inutiles (eau, électricité).
- Conservez tous les justificatifs de propriété à jour.
- Et surtout, réexpédiez le courrier pour ne pas signaler une absence prolongée.
En cas de squat : que faire ?
Le temps joue contre vous. Voici les étapes à enclencher au plus vite si vous constatez que votre logement est squaté :
- Appeler la police (17) et déposer plainte.
- Faire constater la présence des squatteurs par un huissier.
- Déclencher une procédure d’expulsion administrative auprès de la préfecture.
Le saviez-vous ? Un squat coûte en moyenne entre 3 000 et 15 000 euros au propriétaire, entre les frais de justice, les dégâts et le manque à gagner. Mieux vaut prévenir…
Source des textes de lois
Comment réagir si des squatteurs sont déjà installés ?
Police, huissier, préfecture, avocat : ne perdez pas de temps. Si l’occupation date de moins de 48h, l’expulsion peut être très rapide. Au-delà, une procédure judiciaire sera nécessaire.