Votre domicile vient d’être squatté ? Cette situation cauchemardesque touche des milliers de propriétaires chaque année en France. Imaginez rentrer chez vous et découvrir que des inconnus occupent illégalement votre logement, changent les serrures et refusent de partir. Face à ce sentiment d’impuissance et d’injustice, il est essentiel de connaître précisément les démarches à suivre. Les lois récentes ont renforcé vos droits, mais encore faut-il savoir comment les faire valoir efficacement. Découvrez comment reprendre rapidement possession de votre bien et sécuriser votre logement contre toute intrusion.
En bref
En cas de squat, agissez vite : contactez police/gendarmerie, rassemblez preuves de propriété, et faites constater l’occupation par huissier. La loi anti-squat permet l’expulsion administrative rapide via le préfet pour résidence principale/secondaire occupée par effraction. Sinon, une procédure judiciaire reste possible. La trêve hivernale ne protège plus les squatteurs. Sécurisez vos biens inoccupés avec des solutions professionnelles comme la pose de porte anti squat de Zéro Squat pour une protection rapide et efficace.
Quels sont les premiers réflexes à avoir si mon logement est squatté ?
Contactez immédiatement la police ou la gendarmerie pour signaler l’occupation illégale. Ne tentez pas d’expulser vous-même les squatteurs, c’est dangereux et illégal. Prenez des photos de l’extérieur du logement comme preuves, rassemblez vos documents de propriété et contactez un huissier pour faire constater la situation.
Quels documents dois-je fournir pour prouver que je suis le propriétaire du logement ?
Présentez votre titre de propriété (acte notarié), votre dernier avis de taxe foncière, vos factures récentes (eau, électricité, gaz), et si possible des photos de vous dans le logement. Une attestation de domicile principal ou secondaire peut également être utile, ainsi que votre pièce d’identité.
Combien de temps faut-il pour expulser un squatteur ?
Les délais varient selon la procédure. Avec la loi anti-squat renforcée, l’expulsion administrative peut prendre quelques jours à quelques semaines. La procédure judiciaire classique dure généralement 2 à 6 mois. En cas d’urgence, un référé peut accélérer le processus. La trêve hivernale ne s’applique plus aux squatteurs.
Quels recours si la police refuse d’intervenir ?
Si la police refuse d’intervenir, contactez directement le procureur de la République par courrier recommandé. Vous pouvez également saisir le préfet avec l’aide d’un avocat. En parallèle, engagez un huissier pour constater le squat et entamez une procédure judiciaire d’expulsion. N’hésitez pas à solliciter l’aide d’associations de défense des propriétaires.
Que faire en cas de squat : guide complet pour reprendre votre bien immobilier
Face à l’occupation illégale de votre logement, il est essentiel d’agir rapidement et selon les procédures légales. En tant que propriétaire victime d’un squat, vous disposez de droits et de recours que nous détaillons dans ce guide pratique.
Comprendre ce qu’est légalement un squat
Avant d’entamer toute démarche, il est important de clarifier ce que la loi considère comme un squat. Il s’agit de l’occupation sans droit ni titre d’un logement par des personnes qui s’y sont introduites sans autorisation du propriétaire. La loi anti-squat a récemment renforcé les droits des propriétaires, notamment en cas d’occupation de résidence principale ou secondaire.
Les premiers réflexes à avoir en cas de squat
- Ne pas agir seul et éviter toute confrontation directe
- Contacter immédiatement les forces de l’ordre (police ou gendarmerie)
- Rassembler les preuves de propriété du logement
- Prendre des photos de la situation si possible (sans entrer en conflit)
- Contacter rapidement un huissier pour faire constater le squat
La procédure légale d’expulsion des squatteurs
Étape 1 : Porter plainte pour violation de domicile
La plainte pour occupation illégale est la première démarche officielle à effectuer. Selon la loi anti-squat de 2020, renforcée en 2023, les forces de l’ordre peuvent intervenir rapidement si vous apportez la preuve que le logement squatté est votre domicile (principal ou secondaire).
Pour cela, commencez de suite à contacter le commissariat le plus proche de votre domicile.
Étape 2 : Faire constater l’occupation illégale
Un constat d’huissier permettra d’officialiser la situation et constituera une preuve juridique importante pour la suite de la procédure. Ce document devra détailler précisément l’état des lieux et l’occupation sans droit ni titre.
Étape 3 : Demander l’expulsion par voie administrative
Depuis les dernières évolutions législatives, le propriétaire peut solliciter le préfet pour une procédure d’expulsion accélérée, sans passage devant le juge, dans certaines conditions:
- Squat de résidence principale ou secondaire
- Entrée par voie de fait (effraction)
- Dépôt de plainte effectué
Étape 4 : Engager une procédure judiciaire si nécessaire
Si la voie administrative ne fonctionne pas, il faudra saisir le tribunal judiciaire pour obtenir une décision d’expulsion. Cette procédure peut prendre plusieurs semaines, mais des référés d’heure à heure existent pour accélérer le processus en cas d’urgence.
Les délais légaux d’expulsion de squatteurs
Les délais d’expulsion varient selon plusieurs facteurs:
- Procédure administrative: quelques jours à quelques semaines
- Procédure judiciaire classique: 2 à 6 mois
- Procédure d’urgence (référé): quelques jours à quelques semaines
- Trêve hivernale: généralement pas applicable aux squatteurs (depuis la loi ASAP de 2020)
Comment protéger son logement contre le squat
Pour éviter de vous retrouver dans cette situation, plusieurs mesures préventives peuvent être mises en place:
- Installer des systèmes de sécurité adaptés (portes anti-intrusion, alarmes sonores et video)
- Faire des visites régulières ou demander à un tiers de surveiller le logement
- Souscrire une assurance couvrant les risques d’occupation illégale
- Envisager la location de dispositifs de protection temporaires entre deux locations
- Mettre en place une télésurveillance ou un service de vidéosurveillance

Adaptés à tous types d’ouvertures, nos équipements sont posés sans dégradation de votre bien.
David Boutet, responsable du développement Zéro Squat
Recours et indemnisation après un squat
Évaluation des dommages causés par le squat
Après l’expulsion des squatteurs, il est important de documenter précisément tous les dommages causés à votre propriété. Faites appel à un huissier pour établir un constat officiel détaillant l’état des lieux. Prenez des photos de chaque dégradation et conservez tous les devis de réparation. Ces documents constitueront des preuves essentielles pour vos démarches d’indemnisation auprès des tribunaux ou de votre assurance. La qualité de cette documentation déterminera en grande partie le montant des compensations que vous pourrez obtenir.
Poursuites judiciaires contre les squatteurs
En tant que propriétaire lésé, vous avez le droit d’engager des poursuites judiciaires contre les occupants illégaux. Vous pouvez réclamer des dommages et intérêts pour violation de domicile, dégradations matérielles, préjudice moral et une indemnité d’occupation correspondant aux loyers non perçus. Un avocat spécialisé pourra vous conseiller sur la meilleure stratégie à adopter. N’hésitez pas à demander l’aide du juge pour obtenir l’identité des squatteurs si celle-ci n’est pas connue, afin de pouvoir engager ces poursuites.
Assurances et prise en charge des dégâts
Vérifiez immédiatement si votre contrat d’assurance habitation couvre les dommages liés à une occupation illégale. Certaines polices incluent des garanties spécifiques pour le vandalisme ou l’occupation sans droit ni titre. Contactez rapidement votre assureur en lui fournissant le constat d’huissier et votre dépôt de plainte. Le délai de déclaration est souvent limité à quelques jours suivant la découverte des dégâts. Si votre contrat ne couvre pas ce risque, envisagez pour l’avenir de souscrire une extension de garantie adaptée aux risques de squat.
Cas particuliers: résidence secondaire et locaux professionnels
Les procédures peuvent varier légèrement selon le type de bien:
Résidence secondaire (meublée)
Votre résidence secondaire bénéficie aujourd’hui d’une protection renforcée contre les squatteurs. Depuis la loi anti-squat de 2020, ces logements sont considérés comme des domiciles à part entière, permettant une intervention plus rapide des forces de l’ordre. En cas d’occupation illégale, vous pouvez solliciter directement le préfet pour une procédure administrative accélérée, sans nécessairement passer par un juge. N’oubliez pas de conserver des preuves de propriété facilement accessibles, même à distance.
Locaux professionnels
Les locaux professionnels squattés relèvent d’une procédure légèrement différente mais généralement plus rapide. La protection du domicile ne s’appliquant pas, vous devrez passer par une procédure d’expulsion classique. Toutefois, les juges reconnaissent souvent l’urgence liée à l’impact économique. En cas d’activité commerciale interrompue, documentez précisément vos pertes financières pour appuyer votre demande d’expulsion en référé et obtenir des dommages et intérêts significatifs.
Logements entre deux locataires
La période entre deux locations représente un moment particulièrement vulnérable pour votre bien immobilier. Ces logements temporairement vides constituent des cibles privilégiées pour les squatteurs. Nous recommandons fortement l’installation de protections temporaires comme des portes anti-intrusion et des systèmes d’alarme connectés.
Même pour quelques semaines d’inoccupation, ces dispositifs représentent un investissement minime comparé aux conséquences financières et administratives d’un squat, David Boutet, responsable du développement Zéro Squat

Comment Zéro Squat peut vous aider pour sécuriser vos biens vacants
Notre solution d’installation rapide de panneaux et portes anti-squat vous garantit une protection optimale contre les tentatives d’intrusion. En moins de 24h, nos équipes interviennent pour sécuriser toutes les ouvertures vulnérables de votre bien vacant. Ces dispositifs, à la fois robustes et dissuasifs, empêchent physiquement toute entrée non autorisée dans votre logement tout en signalant clairement que votre propriété est protégée et surveillée.